témoignage patiente

« Avec ComPaRe, j’ai envie d’apporter mon point de vue, mon expérience. Et j’espère que grâce à cela, la prise en charge des malades chroniques va être améliorée.. »

Présentation

Je m’appelle Marie-Brigitte, je suis divorcée et je n’ai pas d’enfants.  J’habite en région parisienne et j’ai travaillé longtemps dans les relations humaines dans une grande entreprise de la téléphonie.

J’ai eu une éducation très stricte, dans des pensionnats privés et je voyais peu mes parents. Cela m’a beaucoup plu mais, à la sortie,  la confrontation avec la vie extérieure peut être difficile. J’ai découvert la liberté, la fête, l’alcool… Je suis passée d’un extrême à l’autre dans ma vie privée. J’ai envoyé balader ma famille et suis entrée en rébellion. J’ai fait une sorte de crise d’adolescence à plus de 20 ans !

Dans ma vie professionnelle cependant, j’ai adoré tous mes emplois et ai eu à cœur de pleinement m’investir.

Suite à une reconnaissance d’invalidité il y a 3 ans, je ne travaille plus aujourd’hui.

Parcours de soins

Vers 26 ans, je suis allée consulter un médecin quand j’ai vu que je ne tombais pas enceinte et on m’a découvert une malformation des trompes. Elles m’ont été retirées, je ne pouvais donc plus avoir d’enfants naturellement.

Pour bénéficier d’une fécondation in vitro, j’ai dû aller voir une psychiatre pour évaluer mes capacités à élever un enfant. Après une séparation affective et un court suivi psychiatrique, j’ai rencontré un autre homme. Assez vite, j’ai subi de graves violences conjugales et des échecs de FIV.

Mon premier état dépressif remonte à mes 35 ans au moment de ma demande de divorce et des réactions violentes de mon ex-conjoint. J’ai recommencé un suivi psychiatrique et j’ai pris des médicaments.

Je pense que j’ai soigné ma première dépression avec le travail. Je dormais peu, sortais et buvais de l’alcool en soirée. Cela s’est terminé par un burn-out. J’ai eu des gros troubles du sommeil, alternant les phases d’hypersomnie et de d’hyposomnie.

Je souffre également de douleurs chroniques et de pertes de mémoire. On m’a diagnostiqué plusieurs maladies chroniques mais les médecins sont souvent sans réponse face à mes douleurs.

Aujourd’hui, le spirituel me nourrit et m’aide énormément.

Un message pour les autres patients ?

Il faut trouver un professionnel avec lequel vous vous sentez en confiance et des soins adaptés à vous.

Comment avez-vous connu ComPaRe ?

J’ai vu des affiches dans un hôpital de l’AP-HP et j’ai trouvé que le message véhiculé était intéressant : aider la recherche, partager nos expériences

Qu’est ce que ComPaRe vous apporte ?

Au sein du système de santé, je me suis sentie être un pion, un numéro. Mes douleurs n’ont pas toujours été reconnues. Avec ComPaRe, j’ai envie d’apporter mon point de vue, mon expérience. Et j’espère que grâce à cela, la prise en charge des malades chroniques va être améliorée. Peut-être pas pour moi mais pour les générations suivantes.

Je le fais avec plaisir.

Qu’attendez-vous de ComPaRe ?

D’un point de vue technique, je trouve que ComPaRe est très bien adapté, ergonomique et pratique d’usage.

Certaines thématiques importantes mériteraient cependant d’être plus abordées, comme la douleur.

Je souhaiterais également que ComPaRe aborde la thématique des difficultés financières que l’on peut rencontrer, notamment en cas de soins non remboursés par la Sécurité sociale et/ou de faibles revenus.