Francis Froschard

« Un jour de visite médicale du travail, un beau jour de 1987, je dis au médecin que mon poignet me démange. Oh, je n’aime pas ça me dit-il. »


Je me nomme Francis, âgé de 57 ans, marié, nous avons 3 grands enfants. Je suis agent à la SNCF dans la branche Fret. J’ai cette chance de pouvoir encore travailler à temps plein sur un poste aménagé.

Un jour de visite médicale du travail, un beau jour de 1987, je dis au médecin que mon poignet me démange. « Oh, je n’aime pas ça » me dit-il.

Il m’a envoyé faire une batterie de tests : des potentiels évoqués à la fameuse ponction lombaire. Le verdict est arrivé par courrier. Je ne me suis pas inquiété. 

Nous venions de décider de faire construire notre maison. Le 1er octobre 1989, nous emménagions. Le lendemain sur mon toit j’ai vu 2 cheminées ! Ma première poussée… 8 mois pour récupérer l’intégrité de ma vue. 5 ans de tranquillité puis les premières chutes et début des consultations à l’hôpital de Metz.

En 1998, premier traitement par bêtaféron pendant environ 4 ans. Plusieurs poussées ont obligé le neurologue à changer de traitement. J’ai commencé à utiliser une canne.

En 2002, j’ai déclaré mon handicap à ce qui se nommait encore COTOREP. J’ai été reconnu invalide à 80% avec carte de stationnement et reconnaissance de travailleur handicapé. J’ai fait reconnaître cet état à mon entreprise 1 an plus tard.

Quelques mois plus tard, j’ai bénéficié d’un poste aménagé, ce qui me permet de travailler à temps plein encore aujourd’hui.

Je suis maintenant en SEP secondairement progressive sous biotine Qizenday.