L’étude examine les comportements d’hygiène bucco-dentaire chez les patients atteints de maladies chroniques et leur impact sur la parodontite, la perte dentaire et la qualité de vie liée à la santé bucco-dentaire (OHRQoL). En s’appuyant sur les données de 8553 participants adultes de ComPaRe, les résultats montrent que 34 % des patients déclarent avoir une bonne d’hygiène bucco-dentaire, 46 % une d’hygiène bucco-dentaire modérée, et 20 % une mauvaise d’hygiène bucco-dentaire.
Malgré ces chiffres encourageants, la parodontite sévère reste très répandue, avec 54,1 % des participants présentant un score PESS ≥ 5, indiquant une parodontite sévère. L’analyse montre que les patients ayant une d’hygiène bucco-dentaire modérée ont un risque significativement réduit de parodontite sévère par rapport à ceux ayant une mauvaise d’hygiène bucco-dentaire (OR = 0,81). De plus, les comportements d’hygiène bucco-dentaire plus adéquats (d’hygiène bucco-dentaire bonne ou modérée) sont associés à une diminution significative du nombre de dents manquantes et à une meilleure qualité de vie liée à la santé bucco-dentaire.
Ces résultats soulignent l’importance de renforcer les pratiques d’hygiène bucco-dentaire chez les patients atteints de maladies chroniques, car même avec de bonnes pratiques, la prévalence élevée de la parodontite suggère que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la prévention et le traitement.
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