Une étude menée début avril, au début du confinement,
dans ComPaRe (la Communauté de Patients pour la Recherche, www.compare.aphp.fr) a évalué
la perception du risque d’une infection sévère par le COVID-19 (pouvant
résulter par exemple en une hospitalisation, voire un décès) chez 7169
personnes atteintes de maladies chroniques. Par ailleurs, les chercheurs
ont analysé le mode de vie et les attitudes des patients afin de comprendre
leur potentiel risque d’infection.
Cette étude a montré qu’environ 63% des patients souffrant
de maladies chroniques se sentaient à risque d’une infection sévère par le
COVID-19. Ce chiffre est important car la perception du risque conditionnait
le fait de refuser des contacts rapprochés avec des personnes asymptomatiques
et d’utiliser un masque (son utilisation n’était pas encore recommandée
à la date de l’étude).
Par ailleurs, cette étude a souligné la
difficulté à limiter les risques aux personnes malades. En effet, malgré le
confinement, environ 20% des patients chroniques étaient exposés au
« monde extérieur » car ils continuaient à travailler en dehors
de chez eux ou à fréquenter régulièrement des gens qui travaillaient en dehors
de chez eux.
Retrouvez l’article en anglais en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://journals.plos.org/plosone/article/authors?id=10.1371/journal.pone.0237296