Comprendre la stigmatisation liée au vitiligo : un pas essentiel pour les patients
Le vitiligo est une maladie cutanée auto-immune entraînant des zones de décoloration sur la peau. Elle peut profondément impacter la vie des personnes qui en sont atteintes. Elle est la cause la plus fréquente de dépigmentation de la peau dans le monde.
Une nouvelle étude, menée par Ali Fakih et Khaled Ezzedine auprès de 318 patients au sein de la cohorte ComPaRe, se penche sur un aspect crucial mais parfois négligé du vitiligo : la stigmatisation.
La stigmatisation associée au vitiligo peut avoir des répercussions psychologiques significatives sur les individus touchés. Les résultats de cette recherche, évaluant à la fois la stigmatisation ressentie et réelle à l’aide du nouvel outil PUSH-D[1], fournissent des informations essentielles pour améliorer la qualité de vie des patients.
En mettant en lumière une corrélation entre les scores de dépression (mesurés par le score PHQ-9[2]) et les niveaux de stigmatisation, l’étude souligne l’impact psychologique du vitiligo. Cela met en avant l’importance de prendre en compte non seulement les aspects physiques de la maladie, mais aussi les aspects psychosociaux pour assurer un traitement holistique.
Les participants présentant des signes de progression du vitiligo, des symptômes dépressifs ou une atteinte sévère du visage étaient plus susceptibles de ressentir une stigmatisation plus élevée.
Ces résultats soulignent la nécessité de considérer les nuances individuelles dans la gestion du vitiligo. Cela permettra aux professionnels de la santé d’adapter les approches de traitement en fonction des besoins spécifiques de chaque patient.
Lire l’article complet (en anglais)